Raisonner l’autre pour qu’il se sente mieux est souvent une perte d’énergie !
Thomas Gordon parle de messages risqués pour décrire ces mots que nous adressons à l’autre quand il est mal et qui sont difficiles à recevoir pour lui car il a besoin d’écoute avant tout.
Il existe 3 types de messages risqués :
- Les messages de jugement, sur l’autre, son émotion, sa situation : par exemple, ça vous calme quand on vous dit « ça sert à rien de s’énerver ! », ou encore « Tu es trop sensible ! » ? Mmmmmh, pas tellement hein ?!?
Il existe 3 types de messages risqués :
- Les messages de jugement, sur l’autre, son émotion, sa situation : par exemple, ça vous calme quand on vous dit « ça sert à rien de s’énerver ! », ou encore « Tu es trop sensible ! » ? Mmmmmh, pas tellement hein ?!?
- Un 2ème type de message risqué est la solution, le conseil que vous donnez à l’autre alors qu’il a juste besoin de déposer son paquet et qu’il n’est pas en état de trouver des solutions : imaginons que vous rentrez du boulot et qu’en racontant vos frustrations de la journée, votre moitié vous dise « Tu devrais faire comme moi, ça irait mieux ! » Mmmmmh, énervant, non ??!
- 3ème type de message, la diversion, qui consiste à évacuer l’émotion de l’autre, en faisant une blague, en changeant de sujet, ou en parlant de votre expérience : vous en connaissez des personnes qui vous interrompent en plein stress pour rire de vous, ou pour ramener le propos à leur vie ? Ils vont par exemple dire : « Oh, moi, j’ai vécu un truc encore pire que toi !! … » Pfffffffffffffffffff !!
Ces messages risqués, nous les envoyons tous à certains moments, avec la bonne intention d’apaiser l’autre au plus vite de sa souffrance. Vous pourriez même être choqué que votre interlocuteur
réagisse mal, alors que, de votre point de vue, vous avez été à l’écoute, en donnant votre avis, un conseil ou en tentant de lui changer les idées …
S’il vous est difficile de savoir si votre interlocuteur a besoin d’être écouté, voici ce que je vous conseille. Vous pouvez :
- Vérifiez l’envie de votre interlocuteur : « Tu veux que je t’écoute ou que je te donne mon opinion ? »
- Stopper votre discours pour l’écouter à nouveau, si vous décodez qu’il désapprouve votre intervention.
- L’écouter avant toute chose, et une fois qu’il a vidé son sac, donner votre vision des choses.
- Ou tout simplement exprimer un message risqué en conscience, en assumant le fait qu’il ne va pas forcément bien le prendre. Ce qui pourrait vous arranger face à des personnes très plaintives …
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