Tu t'fous de ma gueule et je m'en fous !

Humour et puissance face aux moqueries : astuces à transmettre aux jeunes

Formation en équipe


LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT

AMÉLIORER LE CLIMAT RELATIONNEL

 PRÉVENIR LES CONFLITS


Dans les écoles ou dans les organismes extrascolaires, les élèves utilisent la moquerie comme un moyen de se montrer complices, de s’amuser, d’être appréciés par leurs pairs, d’exprimer leurs tensions, de dominer aussi. Mais la moquerie ambiante, même si elle est valorisée socialement, peut être source de blessures, de conflits entre ados, voire de violence.

Face à l’incontournable humour dont les jeunes font preuve entre eux, certains moqués réagissent en s’écrasant, se laissant rabaisser, voire humilier. Parmi ces jeunes, nombreux sont ceux qui se sentent impuissants à répondre, ne trouvant pas LA réplique qui fait mouche et ne parvenant pas à mettre leurs limites pour que cela s’arrête.

 

D’autres ont tendance à contre-attaquer en écrasant le moqueur, n’imaginant pas d’alternative aux joutes verbales. Même s’ils semblent plus confiants, ces jeunes sont en stress permanent, se laissant mettre « hors d’eux » et atteindre par la moquerie, et y répondant systématiquement en mode guerrier.


Les témoins de moqueries (bystanders) sont quant à eux partagés entre ces 2 extrêmes qui ont comme point commun d'envenimer la situation : se taire pour ne pas faire l’objet de représailles humoristiques, ou contre-attaquer pour défendre la victime impuissante face à la blague qui fait rire le groupe.

 

Tout comme les moqueurs et les moqués, les témoins sont spect-acteurs de cet humour qui fait mal.


Comment aider les jeunes à comprendre pour quelles raisons ils se moquent et (se) laissent moquer ?
Comment leur permettre de conscientiser quel humour est acceptable pour eux et quelles moqueries ou critiques les blessent réellement ?
Comment les entraîner à adopter une posture corporelle puissante, cool, ancrée et protégée des railleries ?
Comment leur faire expérimenter différentes manières de répondre du tac au tac, sans écraser ni s’écraser ?

Objectifs

L'objectif pour l'institution est d'améliorer le climat relationnel, de prévenir les conflits et de faire face au harcèlement verbal, qui est la forme la plus courante et la plus banalisée de harcèlement. Les techniques de protection et de répartie sont à la fois utilisables à l'école, mais aussi en famille, dans les activités extrascolaires, sur les réseaux sociaux ...

 

1) Comment fonctionnent moqueur, moqué et témoin ?

  • Comprendre les raisons qui poussent le jeune à utiliser ou subir la moquerie : l'instinct territorial, l'attitude de proie ou de prédateur, le besoin d'appartenance au groupe ...
  • Cerner comment l’humour est instrumentalisé par l’ado : "C’est pour rire ! ", "C'est lui qui a commencé !"
  • Analyser comment le récepteur de la moquerie ou le témoin se laisse atteindre par la moquerie, au point de s’écraser ou d’écraser le moqueur.
  • Repérer les appâts, c'est-à-dire les critiques et les blagues qui touchent et qui blessent.

2) Quelle posture physique adopter pour prévenir les moqueries et s’en protéger ?

  • Tester des moyens pour le moqué et le témoin d’adopter une posture cool, puissante et ancrée en modulant sa position corporelle, sa gestuelle, sa voix, son regard …
  • Utiliser des techniques de protection pour ne pas se laisser trop toucher ni décontenancer par les jokes et pour diminuer son stress face au moqueur.

3) Que répondre à la moquerie ou la critique ?

  • Pratiquer des techniques de répartie face à la critique ou la moquerie, en respectant le moqueur mais sans se laisser faire : faire diversion, contre-attaquer, aller dans le sens de la critique/moquerie, stimuler l’empathie …
  • Si la critique/moquerie cache une tension non réglée et que le moqué ou le témoin souhaite le comprendre, clarifier chez le moqueur ce qu’il sous-entend en se moquant ou critiquant.
  • Énoncer un STOP clair, explicite, respectueux face à une blague ou critique irrecevable.

Organisation

Qui ? 6 à 16 membres du personnel volontaires, tous niveaux hiérarchiques confondus.

 

Quand ? En semaine de 9h à 16h, en une journée (sensibilisation) ou 2 journées consécutives ou espacées de 2 à 6 semaines.

 

Comment ?

Le Centre Sweetch pratique le Learning by doing : notre pédagogie interactive est concrète, ludique, simple et cohésive. Elle se base sur l’échange et l'expérimentation à partir de cas vécus, à l’aide d’outils directement utilisables sur le terrain :

  • Analyse : situations-types, vidéos, cas vécus ...
  • Expérimentation concrète : activités verbales, corporelles, mises en situation fictives, entraînement à partir de techniques proposées …
  • Apports théoriques clarifiant les fondements scientifiques et le vécu des activités.
  • Intelligence collective : échanges structurés autour des difficultés rencontrées et partage de stratégies de réponse efficaces.
  • Transfert des acquis au quotidien fondé sur les retours réflexifs.

Le Centre Sweetch est pluraliste et à la pointe en matière de gestion des conflits et des émotions. Les techniques et explications théoriques sont éprouvées par les spécialistes en gestion des tensions. Elles sont inspirées de multiples écoles en Psychologie et en Communication : Communication NonViolente, Neurosciences, Analyse Transactionnelle, Programmation NeuroLinguistique, Psychologie du Développement, Systémique, Méthodes Gordon, Assertivité, Yoga …

 

Aucun prérequis n'est nécessaire.

  • Les participants reçoivent un carnet de route de leur formation.
  • Pour les formations de 2 jours, le livre Tu t'fous de ma gueule et je m'en fous ! est également offert à chacun(e). Il reprend les éléments théoriques et pratiques nécessaires à la transposition des outils dans la vie professionnelle.

Où ? Au sein de l'école ou de l'organisation. Les formations sur demande peuvent être ORGANISÉES DANS L'ESPACE FORMATION DU CENTRE SWEETCH, avec possibilité de CATERING.


Combien ? 800€/jour + 0,40€/km entre le domicile du formateur et le lieu de formation : pas de TVA à ajouter en école, TVA de 21% à ajouter dans le non-marchand. Matériel pédagogique compris.

CLIQUEZ CI-CONTRE et RECEVEZ le subside de formation en tant qu'employeur ou travailleur salarié du non-marchand, issu de la Commission paritaire CP329.02 ou 329.03 (indices ONSS 362 et 762).


Formatrice

Christelle Lacour

  • Psychologue, Formatrice en gestion des conflits et des émotions pendant 12 ans à l'Université de Paix.
  • Enseignante dans le secondaire et dans le supérieur de 2003 à 2016.
  • Fondatrice et Responsable du Centre Sweetch et des éditions Sweetch
  • Co-créatrice de programmes subsidiés par le Ministère de l’Éducation : Médiation par les pairs (Méthode des 3C) et Cellule d'écoute.
  • Conceptrice du jeu coopératif Belfedar (10-18 ans), diffusé en France, en Belgique francophone et en Europe (traduit en Néerlandais, Espagnol et Polonais).
  • Plus de 600 groupes et équipes formés depuis 2006.
  • Coordinatrice et gestionnaire d'équipes dans des projets (inter)nationaux, notamment en Éducation à la paix.
  • Auteure et Responsable des Éditions Sweetch.
  • Créatrice du programme CoolRELAX.

Le Centre Sweetch est reconnu comme organisme de formation officiel pour l'IFEN, l'Institut de Formation de l’Éducation Nationale au Luxembourg.



Témoignages et vidéos

Formation à l'Institut de Formation de l'Education Nationale au Luxembourg

V.L. - Assistante sociale prévention/orientation chez Openado

J'ai vraiment apprécié l'alternance entre la théorie et les exercices pratiques. Réfléchir aux jeux de pouvoir, aux moqueries qui choquent, à la prise de conscience de nos réactions souvent liées au stress... permet d'y voir plus clair. S'exercer à avoir une posture adéquate et expérimenter différents types de réparties avec le groupe amène à mieux se connaitre et à renforcer nos compétences. Pas toujours simple de réagir à chaud mais avec un peu d'entrainement, je pense que nous pouvons tous nous affirmer davantage face à la moquerie ! Merci pour ces apprentissages enrichissants !


Quelques techniques de répartie

M.S. - Infirmière responsable d'animations en hôpital avec les jeunes

Dans le cadre de notre atelier théâtre ce mardi, nous avons fait l'exercice sur la répartie où les jeunes devaient s'écrire dans le dos. Ça a super bien fonctionné et le fait de le faire par écrit et non verbalement, ça a permis à des jeunes trop anxieux d'y participer. Nous avons réalisé ensuite un groupe de parole qui a bien fonctionné aussi.

Voilà, c'était une première petite approche faisant suite à la formation mais on s'est dit qu'on n'inclurait plus la répartie dans l'atelier théâtre mais qu'on en ferait un atelier à part entière tellement la thématique est importante et la richesse de tous les outils (grâce à vous 🙂).